L’enfance
C’est le 25 août 1969 que Réjean Audet chante sa première note : un fa dièse pas tout à fait juste. Encore aujourd’hui, quand il se décide à écrire une chanson, il hésite entre le fa et le sol. Ses premières idoles et ses premiers fans sont bien sûr les membres de sa famille : son père qui chante du Marcel Martel à la guitare, sa soeur qui pianote et écoute du Queen et sa mère qui se démarque en faisant jouer du Demi Roussos et du Alain Barrière partout dans la maison. La première scène de Réjean est bien entendu le salon bleu de la rue St-Edmond à Coaticook où il a la chance de faire sonner sa première guitare repeinte brune sans posséder le moindre accord. Ensuite, c’est la vache à Mayotte au piano, quelques accords sur les vieilles tounes d’Angèle Arsenault jusqu’à « l’Escalier » de Paul Piché. Des influences diverses qui promettent un avenir fantaisiste.
Le CÉGEP
Comme des dizaines de chansonniers, c’est au Cégep, autour des feux de camp et dans les partys d’appartements, que Réjean vit plus intensément sa passion pour la musique. Tout le répertoire de Paul Piché y passe. Les chansons de Francis Cabrel aussi. Puis Michel Rivard et Richard Séguin deviennent eux aussi ses idoles. Il quitte le Cégep de Jonquière en 1989 avec un large répertoire en tête et une technique en communication pour devenir animateur de radio ou journaliste. Mais la musique demeure la plus forte. Le chansonnier du patelin, Luc Paradis, offre à Réjean ses premiers engagements comme musicien-chanteur. C’est parti…
Les débuts du chansonnier
Vers l’âge de dix-huit ans, l’aventure musicale commence pour Réjean Audet que l’on surnomme aussi le fou du roi dans les différentes boîtes à chansons du Québec. À la guitare et au piano, les nuits lui semblent très courtes à chanter… et à s’amuser. Il interprète les grands classiques du répertoire québécois, un peu de folk américain, sans oublier les grands succès de son idole Elton John. Dans les années ’90, le fou du roi s’arrête 8 ans au « Pierrot » dans le vieux Montréal pour offrir son spectacle 3 fois par semaine près de 4 mois par année.
Chamonix
En 1998, l’aventure l’entraîne jusqu’en France pour participer à « La semaine québécoise à Chamonix ». Cinq spectacles lui sont offerts en Haute-Savoie. Il côtoie ainsi les Frères à cheval, les membres du groupe Noir Silence, Stephen Faulkner, Alain François et bien d’autres. Un voyage inouï. Une expérience formidable. Vive le vin rouge et le ski dans les Alpes!!!
L’auteur-compositeur-interprète
Depuis toujours, Réjean Audet écrit aussi ses propres chansons. En 2000, il est nommé finaliste au concours « Découvertes Rock-Détente » orchestré par la station de radio CFIX-FM de Chicoutimi. Il y présente son spectacle comme auteur-compositeur et chante également en première partie du spectacle de Marie-Denise Pelletier, marraine de l’évènement. C’est dans ce même laps de temps que l’extrait d’une de ses chansons est entendu pour la première fois à la radio. Au début des années 2000, il passe à deux cheveux de décrocher le rôle du prince de Vérone dans « Roméo et Juliette » en participant aux auditions finales au théâtre St-Denis à Montréal.